Edido

jeudi 22 janvier 2015

Les réalisations macabres de la Revolution Française



Nous devons aux révolutionnaires français la déclaration universelle des droits de l'homme qui est tout juste une déclaration d'intentions à usage externe seulement. Leurs petits-fils siègent à l'Union Européenne où on s'inspirent beaucoup de leurs idées. Les autres membres de l'UE sont des descendants d'esclavagistes, de colonisateurs, de corsaires et j'en passe. Ces messieurs n'ont jamais renié leurs géniteurs ni les atrocités qu'ils ont commises. Pourtant ils dorment du sommeil des justes et donnent des leçons d'humanisme aux autres. Où va donc se nicher le cynisme ? En tout cas aux coupeurs de tetes de Daech ils ne manquent que la guillotine ou le juste-au-corps mais lisons d'abord. 

- La grande spécificité de la Révolution est d’avoir légitimé le crime de masse pour asseoir son pouvoir. Le bilan humain de cette sinistre Révolutionprêtres, religieuses, religieux confondus dans ce chiffres terrifiant, s’élève à environ 200 000 morts, dont 40 000 personnes guillotinées, des milliers de personnes mitraillées au canon à Lyon, fusillées à Marseille ou Toulon, 5 000 noyés à Nantes, des milliers d’autres noyés à Ancenis ou Angers, 1 400 massacrés des Massacres de Septembre qui périrent dans des conditions effroyables.



 Les prêtres réfractaires à la Constution civile du clergé,  furent si nombreux que la guillotine se montra insuffisante pour les tuer. En mai 1792, l’Assemblée Constituante décrète alors l’exil hors du Royaume pour tous les insoumis, le lieu de déportation choisi est la Guyane, réputée pour son climat meurtrier au 18ème siècle. De nombreux prêtres sont alors emprisonnés. On achemine les convois de déportés vers les trois grands ports de l’Atlantique : Nantes, Bordeaux et Rochefort-sur-mer. C’est ainsi que 73 prêtres sont acheminés vers Nantes, 1 494 vers Bordeaux et 827 vers Rochefort. De nombreux convois circulent vers l’ouest. Les prêtres sont serrés sur des charrettes, dans le froid, la pluie. Ils sont hués, humiliés, reçoivent des jets de pierres et menacés de mort s’ils bronchent. Dans certaines villes, comme La Rochelle, ils sont livrés à la population et tués. Dans d’autres, la population les prend en pitié. Certains s’agenouillent à leur passage.

- Le général Westermann, dans sa lettre à la Convention du 23 décembre 1793, suite à l’extermination des Vendéens ayant survécu à la Virée de Galerne à Savenay, précisait : «Il n’y a plus de Vendée, citoyens républicains, elle est morte sous notre sabre libre, avec ses femmes et ses enfants. Je viens de l’enterrer dans les bois et les marais de Savenay. Suivant les ordres que vous m’avez donnés, j’ai écrasé les enfants sous les pieds des chevaux, et massacré les femmes qui, au moins pour celles-là, n’enfanteront plus de brigands. Je n’ai pas un prisonnier à me reprocher. J’ai tout exterminé.»

- Les moyens utilisés pour le génocide vendéen, rapportés notamment par Reynald Secher ou par Michel Ragon (1793, L’insurrection vendéenne et les malentendus de la liberté, Albin Michel, Paris, 1992), ont été nombreux et effrayants.
Les voici : épuration par mutilation sexuelle, création du premier camp d’extermination de l’histoire moderne à Noirmoutier, premiers essais de gazage de masse (insuccès, dû au gaz employé et à l’absence de confinement), premières crémations avec les fours à pain et les églises (exemple de l’église des Lucs-sur-Boulogne où furent brûlés vifs 563 villageois), noyades collectives avec les «noyades des galiotes» ou en couples avec les «mariages républicains»dans la Loire, création au Ponts-de-Cé d’ateliers de tannage de peau humaine – peau dont se vêtissent les officiers républicains – et d’extraction de graisse par carbonisation des corps des villageois massacrés à Clisson.
Comme on le voit la Révolution est vraiment à la source des libertés et les valeurs de la République appuyées sur des principes dignes de respect !

- Fait marquant : Les Lucs sur Boulogne :


Le 28 février 1794, furieux d’avoir été vaincu par Charrette, les généraux républicains Cordellier et Crouzat vont exterminer la population du village des Lucs-sur-Boulogne, composée essentiellement de vieillards, de femmes et d’enfants. C’est un dénommé Martincourt, adjoint de Cordellier, qui supervisera le massacre. Veillant à économiser les balles, les républicains poussèrent les habitants dans l’église du village à coups de baïonnette, ceux ne pouvant y entrer étant massacrés, puis ensuite mirent le feu à celle-ci, tuant 519 personnes dont 110 enfants de moins de 7 ans. Le plus jeune, Etienne Berriau, était un petit bébé de 15 jours. Parallèle au massacre des Saints Innocents par Hérode, on surnomma le village « le Bethléem de la Vendée ». Cet Holocauste fut le point culminant du génocide vendéen et du massacre de 117.000 d’entres eux au nom de la république, de la démocratie, de la laïcité et des droits de l’homme.





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